1er Mai 2008, 23 heures.
L'homme entre sans hésiter dans l'hôtel. Il se dirige vers le réceptionniste d'un pas sur et décidé.
Le réceptionniste, peut être, intimidé par la carrure de l'homme, la bosse clairement visible sous son aisselle ou par les hématomes qui lui couvrent le visage (les lunettes de soleil peinant a couvrir l'œil au beurre noir), ne lance pas automatiquement et rapidement le "bonsoir" de rigueur.
Il se reprend "bons...", il est coupé par l'arrivant "Je veux voir marianne Kanasa de suite".
L'homme attend ensuite devant le comptoir, les jambes légèrement écartées, la main gauche tenant le poignet droit.